TENDUA - Association pour la sauvegarde de la biodiversité

Newsletter n°13

ACTUS DU MONDE

Les océans sont en danger

L’impact de la pêche mondiale en Haute mer
Source le Monde, janvier 2015

Les deux-tiers des océans sont un No man’s land juridique, cible des industriels avides des ressources sous-marines.

Pour en savoir plus :
À l’ONU, un pas important pour la protection de la haute mer

Piller les richesses sous la surface :http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/06/24/la-haute-mer-un-etat-en-deliquescence_4443900_3244.html


Le réchauffement climatique en 4 minutes

97% des scientifiques qui travaillent sur le changement climatique, estiment que la terre se réchauffe aussi rapidement en raison des activités humaines. Les conséquences de ce réchauffement climatique sont :

  • la montée des températures,
  • l’élévation des océans,
  • l’augmentation des précipitations - qui provoque(ra) des coupures d’électricité -,
  • l’acidification des océans dont les conséquences pourraient être catastrophiques avec la disparition des organismes à la base de la chaine alimentaire (phytoplancton). Le plancton sert notamment de nourriture au corail, qui joue un rôle important dans la stabilité du % d’oxygène sur la planète. Pour en savoir plus cliquer ici

Les grands-mères orques, dépositaires d’un savoir écologique, aident à la survie de leur clan

Un groupe d’orques de Colombie-Britannique compte désormais un nouveau petit, J51, nageant aux côtés de sa mère, J19.
Dave Ellifrit, Center for Whale Research

Chez les orques, les grand-mères sont des reines du leadership et des tueuses essentielles ! « Les femelles ménopausées sont des meneuses de groupe bien informées, écologiquement éduquées qui aident les plus jeunes membres de leur communauté à trouver de la nourriture, particulièrement lors des périodes où les proies se font rares », explique la biologiste Lauren Brett de l’université d’Exeter (Grande-Bretagne).

Pour en savoir plus : http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/20150318.OBS4896/les-femelles-menopausees-des-meneuses-utiles-chez-les-orques.html

Déjà meneuses de groupe, les orques ménopausées (en rose vif) prennent davantage le leadership lorsque le saumon Chinhook (ou royal) vient à manquer.
Current Biology/Université d’Exeter.

et aussi :
Granny, également connu sous le nom de J2, est une femelle orque ou épaulard, âgée de 104 ans, qui serait la plus ancienne orque vivante connue selon les scientifiques. Granny avait été capturée avec le reste de son pod en 1967, mais elle était trop vieille à l’époque pour être enlevée pour un parc de mammifères marins, de sorte qu’elle avait été relâchée. En 1967, on avait estimé que Granny était née en 1911. Granny, avec plusieurs de ses descendants, se déplace dans le pod J, un groupe d’environ 25 orques. Le pod J, avec les pods K et L, sont le « clan J », qui fait partie de la population du sud des orques résidants. Ils fréquentent les eaux intérieures de la Colombie-Britannique et l’État de Washington dans les mois d’été, mais ils fréquentent aussi le sud-est de l’Alaska jusqu’à la Californie centrale. Ils ont déjà effectué des voyages de 800 miles en une semaine. Cette population résidente est la population d’orques la plus étudiée au monde. Beaucoup d’orques dans cette population ont été capturés dans les années 1960 et 1970 pour une utilisation dans les parcs d’attraction marins, et d’autres ont été tués par les chasseurs tentent de les capturer.

« Pour une vieille orque, Granny aime bien se promener. Elle a été repérée, avec les 25 membres de sa tribu, vers 2h du matin, le 9 mai 2014, au sud du Détroit de Géorgie par Simon Pidcock, de Ocean EcoVentures. Cela signifie notamment qu’elle a dû parcourir près de 1.300 kilomètres pour atteindre les côtes canadiennes depuis le sud de la Californie, où elle avait été aperçue pour la dernière fois. »

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/orque/l...
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http://www.maxisciences.com/orque/l...


Trafic illégal d’espèces, 4e marché mondial

Le prix de la corne de rhinocéros a atteint la barre des 60 000 dollars le kilo, soit deux fois celui de l’or ou du platine, et a aujourd’hui plus de valeur sur le marché noir que les diamants ou la cocaïne, assure le WWF.
Source : le Monde, décembre 2014

Avec un chiffre d’affaires estimé à 19 milliards de dollars par an (14 milliards d’euros), le trafic illégal d’espèces sauvages se situe juste après le commerce illégal des stupéfiants, de la traite des êtres humains et des produits contrefaits.
Source : le Monde- Déc. 2014

Pour en savoir plus : Le braconnage d’espèces sauvages, 4e marché illégal au monde

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